Comprendre les causes d’une calvitie masculine précoce s’avère indispensable pour proposer un traitement efficace, naturel ou pas. C’est pourquoi tout homme jeune qui perd les cheveux a intérêt à consulter rapidement un chirurgien esthétique expert en greffe capillaire ou en cheveux, pour recueillir son avis.
D’où provient la calvitie chez un homme jeune ?
La perte des cheveux avec alopécie peut apparaître précocement chez les hommes, parfois dès la vingtaine : cette calvitie masculine précoce débute le plus souvent par les golfes frontaux, avant de s’étendre sur le sommet du crâne.
Face à une chute de cheveux, le diagnostic du spécialiste capillaire doit répondre à 3 questions :
- La chute de cheveux observée chez l’homme est-elle normale et physiologique, ou s’avère-t-elle au contraire pathologique? On estime qu’une perte de cheveux de moins de 100 cheveux par jour n’est pas inquiétante, à condition de ne pas durer plusieurs mois.
- La perte de cheveux observée est-elle temporaire ou définitive? Une perte de cheveux peut s’observer si de nombreux cheveux sont en phase de repos sur une zone donnée (phase télogène du cycle capillaire) : la repousse est alors possible si les cheveux reprennent leur phase de croissance anagène.
- La calvitie a-t-elle une cause réversible ou irréversible? Par exemple, une alopécie androgénétique présente toujours un caractère évolutif, aboutissement à un épuisement du cheveu avec à terme la mort définitive de la racine folliculaire : toute repousse du cheveu s’avère alors impossible.
C’est pourquoi toute calvitie doit donner lieu à un diagnostic précis, en particulier chez un homme jeune où les symptômes sont débutants.
Il est généralement plus facile de prendre en charge cette forme de calvitie débutante, plutôt que de traiter une calvitie masculine étendue ou évoluée.
Que faire comme traitement efficace ?
Sur une calvitie réversible avec souffrance du cheveu et ralentissement du cycle capillaire, le praticien peut proposer différents moyens pour relancer la repousse du cheveu, et limiter la durée de la phase de quiescence.
Tous ces traitements n’ont pas la même efficacité et doivent être discutés avec un spécialiste, au cas par cas, après diagnostic :
- Compléments alimentaires pour favoriser la synthèse de kératine, cette protéine soufrée constituant l’essentiel de la tige pilaire
- Topiques locaux comme le Minoxidil en lotion, pour stimuler l’anabolisme cellulaire du cuir chevelu
- Injection de facteurs trophiques par mésothérapie, pour nourrir et hydrater le cuir chevelu, et améliorer le fonctionnement cellulaire : un cocktail de mésothérapie cheveux peut inclure des peptides précurseurs stimulants
- Injections de facteurs de croissance type injections PRP cheveux, pour booster les lignées cellulaires et la phase anagène du cycle pilaire. Les injections de plasma enrichi en plaquettes ne sont autorisées en France que dans un cadre médical.
Sur une calvitie définitive avec mort de la racine folliculaire, aucun traitement de repousse n’est efficace : un cheveu mort est incapable de se régénérer.
Le traitement d’une telle alopécie androgénétique peut choisir alors deux stratégies :
- Masquer les petites zones de calvitie, par dermopigmentation par exemple, ou par greffe de cheveux synthétiques
- Greffe capillaire, en prélevant des cheveux sains sur la couronne hippocratique, avant de réimplanter ces greffons sur la zone donneuse sans cheveux. Cette transplantions capillaire par greffe à l’unité (FUE) ou en bandelette (FUT) donne un rendu naturel et harmonieux, sans risque de rejet car la zone donneuse et la zone receveuse sont chez le même patient.
Cette greffe capillaire peut s’envisager sur toute calvitie débutante de l’homme jeune, permettant un traitement plus rapide et moins cher, car moins de greffons seront alors nécessaires.